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Les blagues bilingues de Sugar Sammy
TOUR DU MONDE DE L'HUMOUR.
Le besoin de rire est universel. C'est le deuxième «feeling» intéressant après l'orgasme, surtout pour les femmes », lâche Sugar Sammy, l'un des humoristes les plus en vogue au Canada. De MONTRÉAL à Toronto, mais aussi à Dallas, Delhi ou Dublin, le beau ténébreux joue de son charme et de son irrévérence en passant allégrement sur scène du français à l'anglais, de l'hindi et au panjabi...
Sa spécialité au Québec ? Le rire « bilingue » franglais, ou comment passer dans une même phrase ou un même sketch de la langue de Molière à celle de Shakespeare. Et son spectacle, intitulé « You're Gonna Rire », attire autant les francophones que les anglophones de MONTRÉAL. En Inde et à Toronto, où la culture indienne est très forte, c'est en panjabi, hindi et anglais qu'il livre des spectacles enlevés dans un style hybride de stand-up comique américain, d'humour british et d'improvisation.
« Je suis un performeur inclassable qui pratique un humour conversationnel, très interactif avec le public, note-t-il. Ça marche partout ! Je m'adresse nommément à certains dans la salle, comme si j'étais dans leur salon. Je leur demande ce qu'ils font dans la vie et là, c'est parti. J'improvise en riant de tout. On peut revenir le lendemain, ce ne sera jamais le même spectacle. »
Drôle de personnage que ce Sugar Sammy, exemple type du multiculturalisme à la canadienne. Québécois d'origine indienne, l'humoriste autodidacte se vante d'être un pur produit de l'école publique francophone tout en étant diplômé de McGill, la prestigieuse université anglophone de MONTRÉAL. Se moquer des accents français des anglophones et des accents anglais des francophones de MONTRÉAL est l'un de ses thèmes favoris.
« Français minable »
Il ridiculise aussi la défense de la langue française « made in Québec » - « au français minable » -, estimant qu'« il n'y a qu'en Afrique qu'elle est vraiment bien parlée ». Quand il ne conseille pas gentiment aux immigrants de « s'intégrer comme lui au Québec par un repas de cabane à sucre » ! Pour évoquer la politique et l'indépendance du Québec, il demandera à l'assistance « qui est francophone ? », puis « êtes-vous contents de vos places ou voulez-vous vous séparer et avoir votre propre section de la salle ? » Entre deux conversations avec un Latino ou un policier, il lâchera encore ce cri du coeur qui déclenche des fous rires : « Je veux être une star québécoise, marier une starlette québécoise pour être un power couple québécois comme Céline Dion et son papa René Angélil, pardon, son grand-papa René... »
Sugar Sammy pioche dans l'actualité, les relations hommes-femmes, le sport, mais surtout dans la culture de chaque pays ou ville où il se produit pour trouver les ressorts de sketches qui font mouche. « Au Texas, il y a trop de cow-boys pour un Indien comme moi », dira-t-il par exemple à ses spectateurs de Dallas. Et il teste sur les Québécois des sketches qu'il utilisera sans doute dans la tournée en France qu'il prépare pour 2014 en principe, par exemple en se moquant d'une marque sportive aussi peu virile que Le Coq sportif : « Pourquoi avoir pris une volaille pour emblème et pas un lion ? »...