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Les gars sont lá !
Lundi soir à l'Impérial plusieurs centaines de fans se sont rassemblés pour voir en primeur les premiers épisodes de la nouvelle saison de Ces gars-là. Mais avant le visionnement, en charmeurs confirmés, Simon et Sam ont infatigablement et pendant plus d'une heure donné des becs, serré des mains – salut, salut –, posé avec les admirateurs et signé des autographes. Oui, sur des feuilles en papier. Bro! Ça, c'est du dévouement.
Les mots «succès-surprise» ont été prononcés si souvent en apposition au titre Ces gars-làqu'ils sont presque devenus banals. Mais c'est vrai que la série humoristique, imaginée par l'«abominable homme de Cote-des-Neiges» Sugar Sammy, et réalisée par son comparse Simon Olivier Fecteau, a été, oui, l'un des plus grands succès de la télé de 2014. Et si le succès n'est plus «surprise», il sera sans contredit répété cette année, puisque les deux grands ados sur le tard reviennent en pleine forme avec leurs méthodes de drague bancales, leurs gaffes récurrentes et leur désir de devenir adultes. Un peu, peut-être.
«Comme le CRTC et le gouvernement ne nous ont pas arrêtés – ils n'ont pas pu; j'ai mon passeport –, on a poussé encore plus loin le concept dans la deuxième saison», a expliqué lundi Sugar Sammy.
Par exemple? «Le personnage de Sam vit une remise en question lorsqu'il apprend qu'il vient en réalité de la Beauce! a renchéri Simon-Olivier. Ça, ça va être malade!»
Certes, «ça», c'était bien sûr, neuh, une blague, mais il y a effectivement beaucoup d'éléments «malades!» à signaler dans les trois premiers épisodes qui ont été montrés aux fidèles lundi.
Mais d'abord, vous demandez-vous, ça commence comment tout ça? Eh bien, disons simplement qu'après la débâcle de leur amitié, à laquelle nous avons assisté à la fin de la première saison, Sam essaye de retrouver un allié aussi solide que Simon dans la personne de son pote italien Massimo. Mais ça ne marche pas très bien…. Surtout que Massimo, pfft, il n'aime même pas les B.B.
Pour pallier l'absence de Sam, contre qui il est toujours fâché (rappelez-vous: la bague, Amélie, le baiser), Simon, lui, s'amuse avec Benoît, le gars du dépanneur qui capote sur les produits laitiers. Enfin, «s'amuse» est peut être un bien grand mot…
Parlant de mots, Simon continue d'employer son expression fétiche – «c'est épouvantable» –, de se nourrir de céréales et de recueillir les confidences de tout le monde : le facteur débiné et dépassé par l'internet, la dame en deuil de son époux qui aimait tant la pêche. Néanmoins, même s'il demeure dans son personnage de type un peu gauche, à l'écoute attentive et diablement malchanceux, ce bon garçon décide de devenir un peu crosseur et de s'en prendre aux grosses compagnies… Papapam.
Sugar Sammy, lui, ne quitte pas son personnage de macho légèrement âgiste et direct. Et pourtant (grâce à une histoire avec une fille, bien sûr), il se découvrira un côté tendre, paternel, presque pédagogique. Sans oublier qu'une «madame» saura révéler toute la profondeur de son âme romantique.
En vrac, on aura aussi droit dans ces premiers extraits à un Simon en boxers faisant résonner sa guit en criant «Merci Chicago!», à une fuite en jaquette d'hôpital, à un plan douteux pour triompher au Festival de Cannes, à des tours de passe-passe, à du mal à la malle et à une chanson de Corey Hart. Never Surrender!
Bon retour, les gars.
Ces gars-là , à V
Le lundi à 20 h dès le 9 février