DOSSIER DE PRESSE

Sur le divan avec Sugar Sammy

par Stéphanie Vallet
2012-11-17

Après avoir présenté en février dernier You're Gonna Rire, un spectacle bilingue écrit sur mesure pour son public 
Montréalais, Sugar Sammy sera de retour mardi sur les planches de l'Olympia avec En français SVP!, une performance 100% francophone, adaptée pour l'ensemble du Québec.

«Il y a eu de nombreuses nouvelles sources d'inspiration depuis les neuf derniers mois: les élections, la commission Charbonneau, les manifestations, etc. dont je ne pouvais me priver! Le Québec a changé depuis un an et forcement j'ai dû m'adapter. Quand les gens me demandent pourquoi j'ai fait le spectacle en français, je réponds souvent à la blague: «Le PQ m'a forcé à le faire dès qu'il est entré au pouvoir, Pauline m'a appelé directement et m'a dit: "écoute Sucre, c'est fini ton spectacle bilingue!"», lance Sugar Sammy. L'humoriste poursuivra sa tournée québécoise avec plus de 60 spectacles au Québec, adaptant chaque soir son spectacle à un nouveau public et taquinant de nombreux spectateurs dans la salle.

«Je m'amuse beaucoup plus avec le spectacle 100% franco. Avec le show bilingue, je voulais rapprocher les deux solitudes sans me dénaturer, en restant baveux et taquineur. Le danger était que les francophones puissent se sentir ridiculisés devant les anglophones. Avec ce spectacle, je suis seul sur scène devant le Québec, alors je peux aller beaucoup plus loin», explique-t-il.

Sugar Sammy poursuivra tout de même sa carrière internationale. Il revient d'ailleurs de six spectacles à Miami et de six autres à Houston.

 

«Au Québec, on a des préoccupations uniques par rapport au reste de la planète. J'étais à Miami pendant la campagne électorale américaine. Tout le monde parlait de Romney et d'Obama et à quel point le résultat allait changer le cours de l'évolution de la planète, pendant qu'au Québec, sur Twitter et dans les journaux, tout le monde ne parlait que de l'affaire Wagner/Thibert! Il y a des gags qui s'écrivent vraiment tout seuls!», lance l'humoriste.

Sa confidence

«La France, c'est pour bientôt. C'est pour ça que je fais le tour du Québec en rodage! (rires), mais avant je vais faire une tournée canadienne en anglais l'année prochaine.»

Questions, réponses

Q: Qu'est-ce qui te fait rire dans la vie?

R: Mon frère! Il me fait rire tout le temps. Il sort toujours des blagues alors que tu t'y attends le moins. Honnêtement, je trouve que toute ma famille est plus drôle que moi! Je pense que mon sens de l'humour est une fusion de celui de mes parents avec celui de mon frère et de ma soeur. Parfois, je suis bloqué dans l'écriture d'un gag et je demande conseil à mon frère et à ma soeur. Ils trouvent toujours le bon punch! Ce sont vraiment mes deux cobayes.

Q: Avec qui rêverais-tu de travailler?

R: Avec Eddie Murphy. Sinon, je rêverais de tourner sous la direction de Quentin Tarantino. Ça serait malade!

Q: En quoi ou en qui te réincarnerais-tu?

R: En athlète. Je les admire beaucoup. Moi, je m'entraîne une heure et je ne suis presque plus capable! C'est dur de m'amener au gym. De voir des gens qui font ça tous les jours et qui surpassent un niveau humain dans un sport, je trouve ça cool. Si je devais choisir, je me réincarnerais en Wayne Gretzky des années 80.

Q: Quel serait le litre de ta biographie?

R: Sugar Sammy, Shit Disturber, ce qui signifie «fouteur de merde» en français. Ça me ressemble, non?

Q: Te souviens-tu de ton premier slow?

R: J'étais en 5e année, et la fille était en 6e. Je visais haut! Elle m'a demandé de danser sur Live To Tell de Madonna. C'est zéro romantique, ça parle de la mort et d'un assassinat, mais c'est une chanson qui dure plus de cinq minutes. C'était l'été, tout le monde avait chaud et elle avait mis ses bras autour de mon cou. Je me suis alors aperçu qu'elle avait des poils sous les bras et, comme je n'ai aucun filtre (surtout à cette époque), je le lui ai fait remarquer. Autant dire que mon premier slow était raté, après ça!

Q: Le film qui t'a le plus marqué?

R: Pulp Fiction de Quentin Tarentino. C'est sorti de nulle part en 1995 et ça a changé la façon de voir le cinéma, en redéfinissant ce qui était permis au grand écran. Je l'ai revu, il y a deux mois, et je le trouve encore meilleur aujourd'hui.

Pour visionner l'entrevue : http://www.lapresse.ca/arts/201211/17/01-4594952-sur-le-divan-avec-sugar-sammy.php