DOSSIER DE PRESSE

CES GARS-LÀ : Une amitié fructueuse

par Stéphane Baillargeon
2014-02-19

Le premier vient de Victoriaville, le second du quartier multiethnique de Côte-des-neiges à Montréal. Le premier aime les films de Woody Allen, le second préfère Star Wars. Le premier s'angoisse souvent pour rien, le second garde toujours son calme.

Malgré leurs différences marquées, Simon Olivier Fecteau et Sugar Sammy ont noué une amitié sincère… et fructueuse. Lundi soir, les téléspectateurs pourront enfin apprécier le fruit de leur travail: la série Ces gars-là.

Présentée à V, cette buddy comedy est fortement inspirée des aventures du tandem. Simon Olivier Fecteau et Sugar Sammy jouent des versions exagérées d'eux-mêmes. Maladroit socialement, Simon accepte difficilement son nouveau statut de célibataire. Habitant toujours chez ses parents, Sam respire la confiance. Son franc-parler en choque plusieurs, mais son charisme séduit toujours les représentantes du sexe opposé.

«Dans la vie comme dans la série, je suis du type angoissé, dit Simon Olivier Fecteau. Sam est beaucoup plus calme.»

«On voulait vraiment créer deux archétypes très clairs au début, explique Sugar Sammy. Avoir deux gars opposés, ça donne beaucoup de place aux blagues. C'est une formule gagnante en humour.»

Une audition

Simon Olivier Fecteau et Samir Khullar, alias Sugar Sammy, sont devenus amis en 2010. Fecteau, qui écrivait et réalisait la web série En audition avec Simon, avait demandé au comique de participer au tournage d'une capsule. L'été suivant, ils «traînaient ensemble» dans les rues de MONTRÉAL. «Deux trentenaires avec beaucoup de temps libre!» lance Sugar Sammy en riant.

L'idée d'une série télé est née durant cette période. «Au début, je voulais faire une comédie en anglais, raconte Sugar Sammy. Je pitchais plein d'idées à Simon, mais il disait toujours non!» Après une «opération charme» de plusieurs mois, Fecteau s'est finalement laissé convaincre.

Simon Olivier Fecteau et Sugar Sammy ont travaillé en étroite collaboration pour écrire Ces gars-là. Pour peaufiner les dialogues, ils s'asseyaient côte à côte sur un divan et répétaient les scènes à voix haute.

Sans filtre

Comme en font foi les premiers épisodes, le tandem n'avait aucun filtre durant le processus de création. Les fans du stand-up comique d'origine indienne retrouveront son côté baveux et politiquement (très) incorrect dans chacune des scènes. Grand amateur d'humour de malaise, Simon Olivier Fecteau s'est aussi laissé aller sans retenue.

«On n'avait aucune barrière, dit Sugar Sammy. On voulait écrire quelque chose qu'on regarderait comme téléspectateurs… Quelque chose de très HBO. On voulait montrer la façon dont les gens parlent quand les portes sont fermées.»

«On ne voulait pas être irrévérencieux pour être irrévérencieux. On s'est autocensurés pour des trucs qui étaient peut-être de mauvais goût», précise Simon.

La paire a approché V dans cet esprit. «C'est un diffuseur qui prend des risques, dit Simon Olivier Fecteau. Ils ont fait toutes sortes de trucs... On sentait qu'on allait avoir un grand espace de création.» «C'était le match parfait», conclut Sugar Sammy.

V présente Ces gars-là lundi soir à 20 h